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06/02/2010

« De la crise, sortir changés » - Paris, 15-18 février : session de formation proposée par le Ceras

Quatre jours de réflexion et d'échanges au Centre Sèvres, en partenariat avec la Conférence des évêques de France, le Secours catholique, etc :


 

<<  La crise ? En fait,il y en a trois : financière/économique (avec ses dramatiques conséquences sociales), énergétique/climatique, alimentaire. Il faut les penser ensemble pour mesurer la radicalité des changements qui s'imposent pour en sortir. Certes, il importe de prendre des mesures immédiates pour atténuer les effets de ces crises sur ceux qui en souffrent le plus : jeunes, migrants, chômeurs, pauvres de chez nous ou d'ailleurs. Mais ces urgences ne peuvent faire oublier les questions radicales : comment en sommes-nous arrivés là ? Quelle place doit avoir l'économie dans nos sociétés ? Faut-il suivre ceux qui – notamment parmi les chrétiens – présentent la crise comme une occasion de changer les fondements mêmes de nos fonctionnements sociaux ? En quoi consisteraient ces changements ? Les appels évangéliques y trouvent-ils une pertinence renouvelée ?

Le chrétien est tenté de s'en tenir à une approche "moralisante" : tout le mal viendrait de certains excès scandaleux : salaires exorbitants, comportements de prédateurs. Il suffirait donc de "moraliser" les comportements... Il est vrai que l'Eglise invite à mettre l'éthique au coeur de nos choix de société ; mais elle souligne aussi dans sa doctrine sociale que le bien commun universel relève d'abord du politique, non de la logique des marchés, même mieux régulés, même "moralisés". C'est bien une sorte de gouvernance mondiale que la radicalité de la crise nous invite à rechercher... >>

www.ceras-projet.com

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Commentaires

EXCELLENTE

> Excellente approche. Rompons avec le discours hypocrite suggérant que la morale suffit. Elle est fondamentale mais à un certain niveau elle ne suffit pas. La doctrine sociale de l'Eglise le dit clairement. Or c'est le niveau décisif : celui qui conditionne tout le reste. D'où la recommandation de gouvernance économique internationale faite par le pape dans Caritas in Veritate, et qui a affolé les libéraux.
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Écrit par : Ned / | 06/02/2010

HYPOCRITES

> Oui discours hypocrite que ce discours réduisant le problème à la morale individuelle : il cache l'obstination à soutenir le système libéral (malgré ses ravages) par détestation envers la gauche. Mais là on n'est plus dans le catholicisme, on est dans la partisanerie.
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Écrit par : Nati / | 06/02/2010

PLUTÔT PAR FACILITE

> non Nati, ce n'est pas par détestation de la gauche car leurs plus éminents représentants participent et soutiennent le système libéral : DSK - FABIUS - HOLLANDE - sans compter tous les démocrates aux USA plus Tony BLAIR et ZAPATERO.
A mon avis c'est par facilité ou par ignorance et sutout par adhésion au politiquement correct.
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Écrit par : Mathieu / | 07/02/2010

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